LES GROS POISSONS DE LA RANCE...
BAR, CABILLAUD, DORADE...
Une vie halieutique des plus riches
Ci-contre, le sourire d'une des jolies vieilles qui pullulent dans les profondeurs marines de la Rance.
Tentez votre chances sur les fonds rocheux et aux alentours des quelques îles et îlots posés au milieux de l'estuaire.
Soyez assuré de ne pas revenir bredouille de votre sortie pêche.
MORUES ET BARS une pêche sportive !
Un CABILLAUD de 5kg600 (appelé morue après salaison). Un spécimen de cette taille est plutôt rare mais fréquente parfois les eaux froides de la Rance en hiver.
Un BAR qui fait allègrement la maille, 5kg200 sur la balance !
Les riches eaux de la Rance renferment dans leurs profondeurs des espèces diverses et variées. Depuis les années soixante le flux et le reflux sont artificiellement régulés par le barrage marémotrice, ce qui a fortement impacté les fonds et la vie halieutique, les berges et la flore.
La Rance ne respire plus au rythme naturel de la Manche dont elle est, malheureusement, coupée.
Les poissons plats, jadis fort nombreux, se pêchaient jusqu'à l'écluse de Livet. Plies et soles faisaient la joie des pêcheurs à la ligne.
Seules quelques belles raies se font encore prendre par les initiés du coin.
Les espèces habituées à remonter les estuaires pour se reproduire comme le saumon, la truite de mer, l'alose et l'anguille qui se voyaient régulièrement au fond des carrelets à l'écluse du Châtelier sont parties vers d'autres lieux depuis la construction du "barrage" qui porte bien son nom.
Mais la Rance est toujours fréquentée par les maquereaux, bars, cabillauds, lieus jaunes, mulets, daurades, grondins et autres tacauds pour le bonheur des mouilleurs de fil.
Vedette aussi des poseurs de casiers le "bleu de Bretagne", monsieur le homard
qui
côtoie araignées et étrilles. !
Coquilles St.Jacques, palourdes, coques et praires profitent du lit douillet sablo-vaseux du fleuve (attention aux tailles minimum des coquillages et aux dates de fermeture de leur ramassage).
Les margattes (seiches) et encornets
(calamars) font l'objet d'une pêche spécifique et amusante à la turlutte... quand dauphins et marsouins, friands de céphalopodes, ne font pas une razzia sur leur mets préféré en passant l'écluse du barrage.
De jolies pêches se font également du bord.
LANÇONS ... Une belle friture en perspective !
Ci-contre le lançon.
Petit poisson argenté, vif comme l'éclair, qui pullulait autrefois dans les fonds sableux de l'estuaire de la Rance.
A Saint Suliac, le port et ses marins s'étaient spécialisés, à bord
de "chippes", dans la pêche de ce poisson délicieux en friture et excellent comme appât pour la pêche du
bar.
Depuis le barrage, il faut aller côté mer pour le trouver et le pêcher dans le sable à marée basse ou à la mitraillette en
bateau.
Ce n'est pas tous les jours que le ciel nous offre une telle journée en plein mois de Mars !
Froid très sec, vent inexistant et magnifique soleil hivernal.
C'est rare mais cela arrive dans les Côtes d'Armor alors ne boudons pas notre plaisir surtout quand les cabillauds sont présents.
Alors là, je sors de mon territoire de pêche...!
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer un superbe spécimen de Liche-Amie.
Bien que prise hors des eaux de la Rance, et pour cause, je suis en pêche à l'entrée du golfe de Saint-Tropez en Juillet.
22 kg au bout de la ligne, ça déménage !
Ce poisson qui vient des côtes africaines (Sénégal) longe notre littoral méditerranéen pour se nourrir et, surtout, s'y reproduire. Un véritable poisson de sport attrapé avec un mulet vivant de 30cm au bout d'une ligne libre en soixante centièmes.
22minutes pour le sortir de l'eau, autant de minutes que de kilos de cette belle Liche que nous avons dégusté, non pas avec du cidre de Pleudihen, mais avec le rosé local.